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Alors que Lyo venait encore d'appeler Lola, alors qu'elle était chez elle avec Alexandre, ce dernier lui fit savoir qu'il voulait lui parler. Vu le ton, ce n'était certainement pas réjouissant, mais elle ne pouvait pas l'en blâmer. Si elle avait été à sa place, il y a longtemps qu'elle se serait jetée.
« On peut prendre rendez-vous ? demanda-t-il innocemment.
- Hein ?
- Tu dois aller le voir, là, non ? Donc s'il te laisse, un jour, un moment de liberté, j'aimerais que tu me l'accordes et qu'on en profite pour discuter.
- Je suis pas son esclave, répliqua Lola.
- Je sais, tu te mets à sa disposition de ton plein gré.
- C'est pas... C'est plus compliqué que ça.
- Oui, certainement, je n'en doute pas une seconde. Bon, écoute, tu as certainement deviné ce que je voulais te dire, mais on doit arrêter de se voir. En tout cas comme ça. C'est lui que tu aimes, pas moi. Tu as sans doute tes raisons, et après tout, on ne contrôle pas ses sentiments, on ne peut pas choisir, donc je préfère qu'on en reste là. Tu comptes toujours beaucoup pour moi, mais on ne peut pas être plus qu'amis. Je peux pas sortir avec une fille qui part rejoindre un autre mec à n'importe quelle heure de la nuit. Tu comprends ? »
Vu sous cet angle, forcément...
« Oui. Désolée.
- Passe à la maison quand tu veux, tu es toujours la bienvenue. Je vais rentrer. Bonne soirée, amusez-vous bien ! »
Alexandre sortit, laissant Lola sous le choc. Une rupture était-elle vraiment censée se passer aussi calmement ? Aurait-elle dû le supplier de ne pas rompre avec elle, ou lui dire qu'elle aurait préféré être amoureuse de lui ? Non, certainement pas. Il y avait peu de chances que ça lui fasse plaisir...